Endométriose pariétale : la cryothérapie est-elle une piste pour soulager les douleurs ?
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L'endométriose pariétale est une forme spécifique et encore peu connue d'endométriose, souvent détectée chez les femmes ayant subi des interventions chirurgicales comme les césariennes.
Cette pathologie se caractérise par la croissance de cellules endométriales, normalement situées à l'intérieur de l'utérus, dans la paroi abdominale, ce qui peut provoquer des douleurs cycliques et des nodules palpables au niveau des cicatrices.
Une technique invasive mais prometteuse
Historiquement, la chirurgie était la principale méthode de traitement de cette condition. Cependant, le CHU de Clermont-Ferrand a récemment intégré la cryothérapie comme une alternative efficace. Cette technique mini-invasive utilise un gaz réfrigérant pour refroidir une aiguille insérée dans le nodule endométrial, créant un glaçon à -40°C qui détruit les cellules pathologiques. Le traitement, qui dure environ 1 à 1h30, se distingue par sa rapidité et sa simplicité comparées aux méthodes chirurgicales traditionnelles.
La cryothérapie offre plusieurs avantages notables : elle permet une récupération rapide, avec un retour à la maison le jour même et un arrêt de travail réduit à une semaine.
Ce contraste avec les semaines de convalescence nécessaires après une chirurgie plus invasive est un atout majeur. Depuis son adoption au CHU de Clermont-Ferrand, où elle a été mise en œuvre en avril dernier, la cryothérapie a montré des résultats prometteurs avec un soulagement des douleurs souvent observé en seulement 10 à 15 jours.